Derrick Burts a finalement refusé l’offre de l’agent Mark Spiegler. On ne saura donc pas si l’acteur disait effectivement vrai dans ses sorties publiques ou s’il mentait par intérêt.
On ne saura sans doute jamais avec précision comment Derrick Burts a contracté le VIH, ni même si cela est le résultat de son activité en tant que hardeur. L’acteur, qui tournait sous les pseudos de Cameron Reid et Derek Chambers, a finalement refusé de se soumettre au détecteur de mensonges comme le lui avait proposé l’agent Mark Spiegler. Ce dernier lui avait offert une récompense de 1 000 dollars pour passer ce test.
Questions trop générales
Les deux hommes s’étaient pourtant mis d’accord sur la date et le lieu de ce test et avaient demandé au magazine XBiz d’agir en tant que médiateur neutre pour désigner un expert, en charge de soumettre Derrick Burts au polygraphe. En revanche, impossible pour eux de s’entendre sur les questions à poser. « J’ai l’impression que Mark Spiegler essaye d’obtenir des réponses qui sont trop générales et qui visent à me présenter d’une manière négative. Parce qu’il me rémunère et qu’il paye pour ce test onéreux, il va naturellement vouloir des réponses qui appuient sa version », explique l’acteur pour justifier son refus de se soumettre au détecteur de mensonges. Les questions proposées par Mark Spiegler visaient notamment à déterminer si Derrick Burts avait déjà travaillé en tant qu’escort gay, avoir déjà pratiqué l’échangisme sans préservatif, avoir été sodomisé sans préservatif en dehors d’un plateau et s’il avait pu contracter le VIH en dehors de l’industrie pour adultes.
Derrick Burts.
Mark Spiegler, toujours bien entouré.
