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Angell Summers monte sur le fauteuil de Hot Vidéo

Angell Summers monte sur le fauteuil de Hot Vidéo

 

L’ultra sympathique Angell Summers est la bootylicious girl préférée de la rédaction. Active depuis 2008, la Chartraine s’est tout d’abord fait un nom dans le hard français et en Europe, avant de se créer une petite place au soleil aux USA.

 

Alors que sa carrière aux States est florissante et qu’elle est de retour dans l’Hexagone pour un court laps de temps, Angell Summers se confie à Hot Vidéo. Une aubaine pour nous, vu qu’elle n’a pas la langue dans sa poche et qu’elle s’apprête à nous gratifier chaque mois de sa propre chronique, où elle livrera ses tops des Hot Report et scènes explicites hébergées sur le site.

 

 

Hello Angell. Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer dans le porno en 2008, après avoir bossé comme stripteaseuse ?

 

Angell Summers : Je pense que ça me travaillait un petit peu. A dire vrai, je n’ai jamais véritablement été une grande consommatrice de porno. Je ne me suis jamais dit : « ah, j’veux être cette fille qui se fait niquer par quatre mecs ! ». C’est venu petit à petit, quand après le striptease, j’ai commencé à connaître le milieu. Et quand j’ai participé à un film porno en tant que figurante, où j’ai assisté au tournage d’une scène.

 

C’était Section Disciplinaire d’Alain Payet.

 

C’est ça. Le dernier film d’Alain Payet. Faut dire ce qui est ; à l’époque, un Dorcel, c’était toujours beau. La fille était magnifique et l’acteur était Tony Carrera, qui est un amour avec les filles. Je me suis dit « oh la la »… Je regardais tout le temps Tony et au bout d’un moment, je me suis avoué « en fait, j’m’y verrais bien ». C’est venu spontanément. A la base, ce n’était pas une vocation, comme je n’étais pas branchée porno. Je connaissais quelques actrices, mais ce n’était pas de l’ordre du fantasme. Si j’étais tombée sur un autre tournage, peut-être que je n’aurais pas eu cette envie…

 

Tu as eu l’occasion de côtoyer Alain Payet sur le plateau ?

 

Un peu, mais tu sais, il était à la fin de sa vie. Je pense que c’était un grand homme. Il savait diriger, ça coulait, tout se faisait naturellement. Et il était très gentil. On avait mangé ensemble le midi et il était adorable. Je pense que tout ça, ça a joué sur mon désir de devenir actrice. Il ne gueulait pas sur l’actrice et l’acteur (du moins quand j’étais là), était serein, …

 

On peut dire que ton vrai baptême du feu, c’est ta performance dans Blanche Alice Sandy et les autres de Christian Lavil. Comment ça s’est passé ?

 

C’est mon tout 1er tournage porno. J’ai eu la chance de faire un gros film (entre guillemets). Par contre, le jour où on devait tourner ma scène, Monsieur l’acteur a eu un petit problème technique… (rires) Comme on filmait en extérieur et que la lumière du jour n’est pas facile à gérer, avec la perte de temps, on n’a pas pu tourner ma scène le premier jour. Il a fallu que je revienne deux jours plus tard pour refaire celle-ci.

 

Mais par contre, ça m’a mis en confiance, parce que le peu que l’on avait fait de la scène plaisait au réalisateur. Donc je suis revenue un peu plus détendue le 2ème jour. Sinon, tout s’est très bien passé. Avec comme toute 1ère scène, une scène anale. A un moment donné, je suis en doggy (NB : levrette), sur les bras, et je dis : « j’ai mal aux bras ». Sur ce, Christian Lavil me répond : « putain, elle se prend une bite dans le cul et elle a mal aux bras ! » (rires)

 

C’est vrai que tu as bossé plusieurs fois avec Christian Lavil. Vous aviez une relation de confiance ?

 

Oui, on s’est retrouvés autant sur des plus petits films, que sur des films de plus grande importance. Il m’a donné le premier rôle de Marie Noëlle, ce genre de choses. Je pense qu’il m’aime bien et j’apprécie son boulot, même s’il a parfois une grande gueule ! (rires) C’est pas méchant, il est comme ça, c’est son caractère !

 

 

Angell Summers (François Brummell pour Hot Vidéo)

Angell Summers (Hot Vidéo)

 

Au fil de ta filmo, on remarque que tu es plutôt portée sur l’anal. Est-ce une marque de fabrique ? Qu’aimes-tu particulièrement dans cette pratique ?

 

J’ai tout de suite décidé de faire ce qui me plaisait et l’anal en fait partie. C’est pour ça que je n’ai pas tout de suite fait des choses très hard. L’anal, je l’avais déjà fait dans le privé, même si je n’étais pas une grande experte. Si je le fais, c’est parce que je prends vraiment mon pied dans les scènes anales. C’est devenu ma marque de fabrique. En France, on commence toutes plus ou moins par de l’anal, parce qu’il n’y a pas vraiment la même catégorisation qu’aux Etats-Unis, où par exemple, tu peux -si tu le désires - ne faire que de l’hétéro vaginal et tout. Donc oui, je pense que je suis une assez bonne performeuse anale ! (rires)

 

Qu’est-ce qui fait que tu es si douée pour l’anal ?

 

Ah, ça se pratique ! C’est comme le sport, on s’entraîne ! Comme les grands athlètes. Alors déjà, il y a la préparation avant la scène. C’est vrai qu’au début, nous les actrices, on stresse un peu. Maintenant, dans mon cas, beaucoup moins. Je suis plus tranquille. On va dire que je me détends beaucoup plus facilement. C’est lié à la pratique. Avant, parfois, je ne pouvais pas faire une scène sans trois litres de lubrifiant, alors que maintenant, des fois, je dis « attends »… (elle fait mine de cracher dans sa main) « voilà, c’est bon ! » Ça dépend des jours.

 

Actuellement, aux Etats-Unis, tu tournes beaucoup d’anal.

 

Oui, comme ils ont peu de performeuses anales (par exemple, pour des doubles) - ils en ont quelques-unes -, ils profitent des filles qui débarquent et qui peuvent facilement prendre des blacks, etc.

 

Y a-t-il autre chose que tu adores qu’on te fasse à l’écran ? Et dans la vie privée ?

 

En fait, j’aime tout ce que je fais. Je me suis bien fait aux filles, d’ailleurs. Dans la vie privée, c’est pas pareil, mais je garde quand même de sales habitudes. Par contre, j’essaye toujours de m’entraîner à la gorge profonde et je n’y parviens toujours pas… J’y arrive mieux qu’avant, mais ça veut pas, putain… Je travaille ma technique dans la vie privée. Mais il y a des petites habitudes qui restent. J’ai toujours tendance à pousser mes cheveux en arrière quand je fais une pipe ou à lever la jambe en spoon.

 

Mon mec me dit : « ah non, tu sais, tu peux laisser ta jambe baissée ! » (rires) C’est des petites chose comme ça… Après finalement, dans la vie de tous les jours, ma position préférée, ça devient le missionnaire. Parce que au moins, je peux toucher le mec, j’peux l’embrasser et j’ai pas l’impression d’être au boulot. Tu sais, la face cam’, où t’es obligée de te niquer les jambes et d’être sur le mec, au bout d’un moment, c’est moins bien, quoi… Je reviens aux basiques : un mec, un lit et en missionnaire. Quand il y a trop de gens, tu ne sais plus où donner de la tête et c’est pas bien. (rires)

 

Parmi tous les réalisateurs français avec qui tu as tourné (Christian Lavil, Yannick Perrin, Fabien Lafait, John B. Root, Jack Tyler, Ovidie, …), lequel est ton chouchou ? En quoi sont-ils différents les uns des autres ?

 

J’ai une très grande affinité avec John (NB : B. Root), parce que j’ai beaucoup travaillé sur ses scènes. Et puis, avec lui, j’ai fait Montre-moi du rose, qui est je pense - sincèrement - un de mes meilleurs films. Les scènes sont super. J’ai eu un bon feeling avec Milka (NB : Manson) durant une scène lesbienne. Avec Titof, c’est juste une scène explosive, car pendant le tournage, John ne voulait pas qu’on se touche.

 

Il ne voulait pas qu’on fasse notre scène avant la fin, pour garder cette tension sexuelle, vu que c’est l’ultime séquence du film. Normalement, il faisait du gonzo en parallèle, mais il n’a pas voulu qu’on en fasse avant. L’ambiance était extraordinaire et les scènes de comédie passent très bien, selon moi. En plus, il  a écrit le rôle qui me correspondait à ce moment-là.

 

John, j’peux aller me faire un resto avec lui sans problème, diner en tête à tête et discuter de tout. Il m’a fait des compliments qui m’ont beaucoup touchée et on s’entend très bien.

 

Il a une façon différente de filmer les femmes et de les mettre en valeur, non ?

 

Pour lui, je pense que l’important, c’est le plaisir de la fille avant tout. On s’amuse chez lui. Quand on arrive, il y a une base (une boy/girl, une scène lesbienne ou peu importe), mais par après, on peut beaucoup improviser. T’as envie de te mettre un gode, tu te mets un gode. T’en mets deux, t’en mets trois, … Il fait de belles photos en plus. Chez lui, t’es toujours jolie. Curieusement, il arrive aussi à obtenir des scènes super extrêmes, sans le demander à la base. Il est doué ! Il te dit rien et tu finis quand même en fist !

 

John, quand j’ai fait ma double anale chez lui, à la base, il y avait deux garçons. Il a dit : « oh, on verra bien ce qu’on va faire. » Puis, on est partis en double anale, double vaginale, … Mike Angelo, qui n’a tout de même pas une petite main, m’a mis un fist… C’est juste que… voilà, on s’amuse !

 

 

Angell Summers (Hot Vidéo)

Angell Summers (Hot Vidéo)

 

En plateau, tu as couché plusieurs fois avec Phil Hollyday. Quel genre de partenaire est-il ?

 

Non, pas couché. J’ai tourné plusieurs fois avec lui.

 

Ouais, « coucher pour des scènes » (rires)

 

Non, coucher avec lui, je ne pourrais pas. Il chante trop !

 

Comment ça, il chante trop ?

 

Il chante tout le temps sur les plateaux, Phil. Il chante de vieilles chansons françaises.

 

Oui, c’est un peu comme Pierre Cavalier chez nous.

 

(Pierre Cavalier au loin : « Tu vas t’calmer, Alan, einh ! ») (éclat de rire rabelaisien)

 

Ouais, Phil, au début, on a beaucoup, beaucoup tourné ensemble (pendant une période, c’était pareil avec Titof). C’est à la fois bien, parce que tu connais le partenaire, t’es détendue, et moins bien, parce que dans le porno, changer de partenaire, découvrir quelqu’un que tu ne connais pas, ça amène de l’excitation. T’as envie… pas de séduire, mais que la personne, elle apprécie la scène, quoi. De lui plaire.

 

Tu as tourné pas mal de scènes lesbiennes (entre autres pour 21 Sextury ou Sweetheart Video). A terme, pourrais-tu t’imaginer ne plus faire que ça ? Ou est-ce une bonne façon de varier les plaisirs, après des tournages plutôt costauds ?

 

Ouais, c’est vrai. La même semaine, je faisais ça. Le vendredi, j’étais chez Kink et je faisais mon gang bang avec cinq mecs, avec une double anale et une triple pénétration. Trois jours après, j’étais chez Girlfriends Films, où il n’y a même pas de sextoys. Et au final, les deux réalisateurs étaient contents de mon travail.

 

Te comportes-tu différemment quand tu tournes du lesbien ou de l’hétéro ?

 

La performance change, forcément. Je vais peut-être me préparer autrement. Si le lendemain, je ne fais qu’une scène lesbienne, le soir précédent, je ne vais pas automatiquement me coucher super tôt. Par contre, la concentration est la même pour moi. Parce que voilà, c’est du boulot et qu’il faut que je sois belle à l’écran. Donc, je vais quand même prendre la même douche la veille, me laver les cheveux, me limer les ongles, … pour être parfaite. Je ne vais pas me dire « c’est du soft, je vais moins me préparer ». C’est juste que je serai sans doute un peu plus relax. Un gang bang chez Kink, j’vais peut-être un peu plus dormir la veille et prendre une journée de repos après. (rires)

 

Comment ça s’est passé, chez Kink ?

 

Ça s’est super bien passé. J’avais envie de le faire depuis longtemps. J’étais heureuse quand ils ont fini par me booker. J’ai eu la chance d’avoir un bon casting de mecs. On a beaucoup discuté avant et ils étaient très cool. Ils te demandent ce que tu acceptes et ce que tu refuses. Tu l’expliques bien auparavant. La scène devait être tournée de midi à 17h00 (c’est ce qui était prévu) et à 15h30, on avait fini, parce qu’on n’avait pas vraiment coupé la caméra. Sauf à un moment, parce que j’avais soif, mais on a enchaîné très rapidement.

 

Les mecs osaient pas trop me foutre des claques. Alors, à la pause, je leur ai dit : « vous savez, vous pouvez m’en mettre plus. » Donc après, ils m’ont plus giflé. C’est vrai que c’est très hard et que ça ne s’adresse pas à tous, mais leur univers me plaît. Par contre, c’est très fatigant, il faut plus se préparer avant et se dire que l’acteur n’a rien contre nous, non plus.

 

Au début, je n’accrochais pas trop au SM, mais avec le métier et en découvrant mes limites, j’ai fini par m’y intéresser un peu plus. Les scènes boy/girl m’intéressent moins et je ne suis pas une grande consommatrice de porno. Je sais trop comment se passent les scènes… Je pense que je serais plus intriguée par des scènes homos, avec des trans ou du hentai (NB : mangas ou anime japonais à caractère pornographique). Là, il y a quelque chose qui se passe…

 

 

Angell Summers (Hot Vidéo)

Angell Summers (Hot Vidéo)

 

Et quelle est la scène que tu as tournée aux States et dont tu es la plus fière ?

 

Il y en a pas mal… J’en ai fait une il y a peu de temps. C’était avec mon colloc aux Etats-Unis, Christian. On a mis du temps à tourner ensemble, mais on s’entend tellement bien, que ça s’est passé admirablement. Une super scène, mais ça ne sera que pour mon site (www.angellsummers.com).

 

Mes scènes avec Prince aussi, elles sont plutôt pas mal. On s’est rencontrés chez Kink. Et j’ai tourné une scène interraciale pour mon site avec lui. J’ai aussi fait une autre scène assez démente en sa compagnie. Avec du lait… J’ai du lait dans la chatte et dans le cul. Je sors tout ça… Enfin, bref… C’est un peu spécial… Mon Dieu, j’aurais jamais imaginé faire ça il y a cinq ans, quand j’ai commencé… C’est horrible… Des trucs avec du lait, des triples pénétrations… J’étais sage, il fut une époque ! (rires)

 

Ça fait un bout de temps que tu es partie tourner à Budapest, puis a fait le grand saut vers les Etats-Unis. En quoi les tournages américains sont-ils différents de leurs homologues européens ? Rétrospectivement, te serais-tu imaginée faire tout ça ?

 

Oui et non. Parce que dès que j’ai commencé, lors de la première interview accordée à Hot Vidéo, j’avais déjà dit que je voulais faire carrière. Je voulais rester dans le porno minimum 4 ou 5 ans. Merde, il faut que je parte à la retraite, j’y suis déjà… (rires) C’était logique pour moi de partir à l’étranger. C’est plus les scènes que je fais, qui m’étonnent.

 

Après, il faut avouer que les tournages sont plus pros à l’étranger. En France, il y a ce côté famille et un peu fun. Aux Etats-Unis, ils payent leur décor à la demi-jounée et ils n’ont pas de retard à pondre ! Mais j’aime les deux. C’est pour ça que je reviens souvent en France, pour voir les personnes que j’aime.

 

Quelles sont tes meilleures anecdotes de tournage aux USA ?

 

Tu sais, j’ai plutôt une vie rangée. Mais ce qui m’a marqué, dans le milieu, c’est la taille des bites aux Etats-Unis. Ils sont tous hyper membrés. En France, on en a un ou deux, mais aux USA, ils sont tous membrés comme des cinglés. Là, c’est impressionnant ! Par contre, comme je suis toujours calme avant les scènes, quand on tourne, les gars sont étonnés par mon énergie. C’est marrant. Après 5 ans, j’arrive toujours à ce que des mecs me disent : « oh la, retire-toi ! J’vais venir sinon ! » (rires) J’ai réussi ! Quand t’es à la limite de faire venir l’acteur trop vite, c’est que ça se passe bien. Aux Etats-Unis, je suis assez polyvalente. Une semaine, je peux faire la teen et celle d’après, la MILF !

 

Après le porno, comment envisages-tu ta reconversion ?

 

A l’heure actuelle, je suis en train d’y penser, comme ça fait déjà 5 ans… Mon site tourne pas mal, donc je pense que je continuerai toujours à l’alimenter. Je me verrais bien reprendre des études. On verra. Dans le métier, il y a tellement peu de choses à faire, à part actrice, acteur, maquilleuse, …

 

Ou alors il faut que je demande à ce qu’on m’engage chez Hot Vidéo ! Je préviens, je passe pas sous les bureaux de tout le monde ! (rires)

 

Faudra bien les sélectionner alors ! (rires)

 

Vous vous mettez tous au même bureau ! Non, j’plaisante ! (fou rire communicatif) Non, plus sérieusement, je me tâte sur le fait de reprendre des études par correspondance, et continuer ainsi le porno en même temps. Retourner dans la vente ne me plairait pas du tout.

 

Sinon, tu veux qu’on fasse passer un message auprès des lecteurs, pour t’entraîner pour la gorge profonde ?

 

Non, ça va, j’ai ce qu’il faut, merci !

 

Je suis certain qu’on aurait pas mal de volontaires !

 

Oh oui, je pense aussi !

 

Pour conclure, tu as un message à faire passer aux fidèles de Hot Vidéo ?

 

Merci à ceux qui me suivent, qui sont là pour moi et qui me respectent.

 

Le site officiel d’Angell Summers.

 

Le blog d’Angell.

 

Son compte Twitter.

 

Angell Summers (Hot Vidéo)

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